La terminologie préférée au sein des Nations Unies est l’égalité des sexes plutôt que l’équité entre les sexes. L’équité entre les sexes implique un élément d’interprétation de la justice sociale, fondée généralement sur la tradition, la coutume, la religion ou la culture, ce qui porte souvent préjudice aux femmes. L’utilisation du terme «équité» pour la promotion de la condition féminine a été considérée comme inacceptable. À la conférence de Beijing de 1955 il a été convenu d’utiliser le terme «égalité».
Cette décision a été confirmée ultérieurement par le Comité de la CEDAW dans sa Recommandation générale 28: «Les États parties sont invités à employer exclusivement les notions d’égalité entre hommes et femme ou d’égalité de genre, et non pas celle d’équité dans le traitement des hommes et des femmes lorsqu’ils s’acquittent des obligations que leur fait la Convention. Cette dernière notion est utilisée dans certaines juridictions, où elle s’entend du traitement équitable de la femme et de l’homme en fonction des besoins de
chacun. Il peut s’agir d’un même traitement, ou d’un traitement différent mais considéré comme équivalent en termes de droit, d’avantages, d’obligations et de possibilités».
Source: ONU Femmes, OSAGI Concepts and Definitions, Comité pour l’élimination de la discrimination à l’égard des femmes (2010), Recommandation générale no. 28 sur les obligations fondamentales des États parties en vertu de l’article 2 de la Convention sur l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes.